Si les fêtes vous filent le bourdon, ce texte est pour vous
Certes, les « Joyeuses fêtes », « Joyeux Noël », « Bonne année », les marchés de Noël, les décorations… sont là pour diffuser la joie dans les longues et sombres nuits d’hiver.
Pourtant, ces mots peuvent avoir l’effet d’une injonction à cacher ses peines ou d’un rappel douloureux pour des personnes en situation difficile, de stress, d’isolement, de deuil ou de maladie…
Alors CE MESSAGE EST POUR VOUS si vous ne vous sentez pas bien pendant cette période :
Sachez que vous n’êtes pas seul.
Vous avez le droit de ressentir ce que vous ressentez.
Vous avez le droit de prioriser votre santé – et votre santé mentale –
Ci-dessous quelques astuces qui pourraient vous être utile, si vous vous demandez par où commencer :
- Reconnaitre vos émotions
Quelles qu’elles soient, vos émotions sont légitimes et elles sont là pour vous dire que vous avez besoin de quelque chose. Alors demandez à ce stress, cette tristesse … ou cette colère : « De quoi ai-je réellement besoin ? comment pourrais-je répondre à ce besoin ? «
- Dompter la solitude
Si vous vous sentez seul ou isolé pendant cette période, participez à des évènements communautaires, associatifs, religieux ou autres. Votre ville ou votre région a certainement des associations qui proposent des évènements pour cette période, y compris des possibilités de bénévolat pour venir en aide à d’autres personnes en détresse.
Et si vous ne vous sentez pas en mesure d’y participer ?
Alors vous pouvez recevoir votre invité le plus important : vous-même. Et vous pouvez choisir de chouchouter ce précieux invité.
- Observer avec réalisme vos attentes
Disons-nous la réalité : les fêtes parfaites n’existent que dans les films de Noël, sur Instagram et à Strasbourg (:p). Alors autant accepter que nous sommes juste des humains qui faisons de notre mieux à chaque instant.
Et si quelqu’un attend de vous plus, alors cela lui appartient.
Vous avez le droit de dire Non. Et que vaut un « oui » pour les autres quand ça crie « non » à l’intérieur de vous ?
- Vous préserver de la toxicité de l’entourage
Vous avez le droit de fixer les limites aux autres, y compris aux très proches. L’idée n’est pas de contrôler leur comportement, mais de communiquer avec assertivité comment vous sentir en sécurité dans une relation. Cela peut être par exemple, sur un ton calme : » Quand tu me parles de cette manière, je me sens dévalorisé. J’ai besoin de me sentir respecté et soutenu. S’il te plaît arrête, sinon j’aurai besoin de partir pour me préserver ».
Et une fois que vous posez les limites, vous avez le droit, et le besoin, de respecter ces limites. Dans l’exemple précédent, ce serait d’effectivement mettre fin à la visite, si la personne continue malgré votre demande.
Bien entendu, vous ne pouvez pas attendre de votre entourage de changer parce que vous le lui avez demandé. Les personnes changent seulement lorsqu’elles le décident. Et leur manière de se comporter n’a aucun rapport avec vous ou votre valeur à leurs yeux. C’est plutôt en rapport avec leur relation dysfonctionnelle avec eux-même.
Alors sachez que vous n’avez pas besoin de leur autorisation ou de leurs excuses pour commencer à guérir vos blessures.
- Prendre soin de vous
« Charité bien ordonnée commence par soi-même ».
Demandez-vous donc : quelle activité vous apporterait de la joie ? qu’est-ce que vous aimeriez manger ? quel cadeau aimeriez-vous vous faire ? qu’est qui vous ferait plaisir ?
S’il y a des éléments des traditions de cette période qui comptent pour vous, célébrez les pour vous-même.
- Se rappeler que l’alcool est dépresseur
Beaucoup de personnes utilisent l’alcool pour échapper à l’anxiété, au stress et/ou à la déprime.
Alors qu’en réalité, l’alcool n’est pas une échappatoire. C’est même un dépresseur reconnu, c’est à dire qu’au fil des gorgées, il risque d’aggraver la dépression.
- Demander un soutien extérieur
Si vous en avez besoin, souvenez-vous que vous pouvez demander de l’aide à un professionnel de santé, du soin ou de l’accompagnement (et je fais partie de cette dernière catégorie). Nous sommes formés et informés de la difficulté que peut représenter cette période. Alors, à votre disposition, si besoin.
Prenez bien soin de vous,
Assia